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Titre du blog : paixsanspetrole
Auteur : senninger
Date de création : 09-01-2014
 
posté le 09-01-2014 à 17:11:49

Le mensonge et la vérité 2

Les hommes utilisent la poésie pour détruire la nature. J’attends des universitaires et des scientifiques qu’ils écrivent, eux, de façon précise, en appelant les choses par leur nom.

Les écrivains font très souvent de la poésie, et c’est un défaut énorme. Par exemple, le meilleur livre d’Emile Zola : l’Oeuvre ( c’est le titre du livre) évoque la conquête spatiale de manière poétique. Mais il ne dit pas qu’il parle de la conquête spatiale. Il ne dit pas qu’il y a des milliers des planètes pleines de vie susceptible de se faire massacrer par la conquête spatiale. Et le livre le plus mauvais de Zola, « Germinal »est un livre-mensonge énorme, écrit juste après le livre « l’œuvre ».

Zola explique encore moins en quoi la conquête spatiale est un problème. Zola, dans son cerveau, sait que la conquête spatiale est grave; que c’est le plus grave de tous les problèmes. Alors comment peut-on expliquer qu’il n’explique pas cela précisément, préférant utiliser des images poétiques pour l’évoquer, évoquer la conquête spatiale ? Ce n’est quand même pas si difficile que ça de ne pas faire de poésie !

Les écrivains ne font pas toujours de poésie : c’est bien la preuve qu’il est possible d’écrire sans faire de poésie. Les passages non poétiques sont un peu de la sorte : « une femme est assise sur l’ordinateur posé en face du mien. Sur la table en formica blanc sont posées des feuilles qu’elle semble retranscrire sur l’ordinateur. Le mur blanc, en face, assorti aux couleurs de nos deux tables, éclaire la pièce. Une armoire noire se détache du fond de la pièce à gauche. Un pot de liseron est posé tout en haut de cette commode, à côté de quelques bouteilles en plastiques renversées. Des ramettes de papier de toutes dimensions sont posées sur les étages inférieurs, rappelant la fonction de cette salle : l’informatique, l’écriture de texte, la documentation sur internet ». La fin de la phrase n’est pas terrible, puisqu’elle sort du registre réel pour évoquer, de façon fainéante, l’écriture et la documentation.

Le plus important est de souligner le talent des grands écrivains, capables quand ils décrivent des pièces, de le faire sans poésie. Ces passages sont parfois assez longs – deux ou trois pages – et demandent un effort de concentration des lecteurs pour «voir », comme s’ils étaient dans la pièce. Il n’y a pas de facilité «d’assmilitation », si l’on peut dire, de poésie. La poésie s’assimile sans se réfléchir; sans demander un effort intellectuel au lecteur ou à l’auditeur. C’est un procédé malhonnête, et malheureusement ultra-répandu, que ce soit en littérature, en radio…. La poésie est mensonge et destruction de l’univers.

La France se prétend un pays de l’intelligence, un pays des lettres distingué. Elle se considère distinguée par rapport à l’Angleterre et les Etats-Unis, par exemple, où il n’y a pas d’écrivains de grands talents comparés à la France. Une majorité de français le pensent. Et pourtant, quand ils parlent entre eux; quand ils s’écrivent –relation épistolaires ou mail, journal local de la ville-; quand ils font des pièces de théâtre, écrivent de nouvelles tragédies pour expliquer les nouvelles problématiques sociétales apparues ces cinquante dernières années telle que la conquête spatiale, ils ne parlent pas du problème de la conquête spatiale.

Ceci dit, il arrive parfois que des artistes français évoquent le problème de la conquête spatiale. C’est très rare, mais ça arrive. J’ai découvert « l’Oeuvre », un livre d’émile Zola, qui la dénonce. Mais ce livre la dénonce de façon poétique, sans expliquer pourquoi la conquête spatiale est un problème; un problème grave; un problème plus grave que tous les autres problèmes. Et, comme Emile Zola n’explique pas pourquoi la conquête spatiale est un problème, les millions de lecteurs de son livre «l’Oeuvre » n’ont pas été informés que la conquête spatiale est un problème, ni même qu’Emile Zola parlait du problème de la conquête spatiale de façon poétique (ils n’ont pas compris le livre).

On pourrait ici se moquer des français, fiers de grands écrivains incapables de dire de quoi ils parlent dans leur livre, lus par des millions de français après ne comprenant par leurs livres (je pense à Zola, mais aussi à Barthes) …

Le plaisir intellectuel de comprendre un texte, un livre, une émission ou une pièce de théâtre est pourtant beaucoup plus grand quand on comprend bien le sujet, énoncé sans poésie; que le sujet soit analysé, expliqué dans son problème si c’est un problème…. prenons la pièce de théâtre de Molière : le Bourgois Gentillhomme, une pièce de théâtre qui évoque un problème, en décrivant une conséquence précise de ce problème, un« bourgeois gentilhomme » dont les spectateurs se moquent, grotesque. Cette pièce de Molière a été écrite il y a trois cent ans. Très aimée des français, elle explique le processus qui conduit à devenir comme ce « bourgeois gentihomme ».

Emettons une hypothèse pour expliquer le résultat de la vérité dans la pièce de Molière et le résultat du mensonge par ommision de celle de Zola : il y a trois cent ans, il y avait beaucoup de bois autour des villes. Le jeune homme Molière n’avait pas un bureau dans la ville où il passait son temps à réfléchir, penser, songer puis écrire ses pièces de théâtre (contrairement à Emile Zola et Roland Barthes). Non. Il était souvent en promenade dans les rues, le bois, marchant en rêvassant sous les arbres en écoutant les oiseaux, souvent, aimant la marche à pied et la rêverie, quand soudain, après avoir observé dans la ville des hommes qui lui répugnait, il compris en se promenant la raison de la répugnance qu’il ressentait, de leur enlaidissement, de l’absence de perception objective d’eux-mêmes, les bourgeois se jugeant autrement que bourgeois (le jeune artiste Molière était différent des bourgeois. Il n’avait même pas un appartement dans un quartier chic où écrire et songer; Molière était, contrairement aux bourgeois, un homme fin, non bouffi, vif d’esprit, intelligent, promeneur invétéré). C’est en se promenant dans le bois à côté de chez lui que le jeune Molière eu l’idée d’écrire la pièce de théâtre : le Bourgeois Gentilhomme. Une pièce qu’il écrivit en marchant, n’ayant plus qu’à poser la structure de sa pièce édifiée dans le bois sur le papier. La motivation de Molière étant le processus scientifique, logique de dépravation physique et morale de l’homme et de la femme embourgeoisé; et la fréquence de non-bourgeois hommes et femmes en France, offusqués à la vue des bourgeois. La description de ce processus ne permet pas la poésie. La pièce de théâtre est, sans poésie, un plaisir intellectuel pour les spectateurs de la pièce de Molière, comme nous l’avons dit.

VOyons maintenant Emile Zola écrivant sont livre : « l’oeuvre ». L’idée lui est venue par le rêve, révèle Zola lui-même dans le livre. C’est à dire révélée. Ce sont les étoiles et les planètes dans le ciel qui, probablement, lui ont révélé que la conquête spatiale était le problème politique majeur, plus important que tous les autres problème, et cela en 1880).

Lisez ce livre de trois cent quatre vingt pages : vous verrez qu’on ne peut pas comprendre que la conquête spatiale est un problème pour les millions de planètes pleines de vie dans l’univers. On n’apprend pas en lisant son livre que la conquête spatiale est la pire des choses. Pas du tout. Il faut le savoir avant pour le comprendre en lisant Zola, désolant.

Comment peut-on expliquer un pareil échec d’Emile Zola ? Dans mon hypothèse, c’est parce que Zola écrivait dans son bureau confortable d’un quartier riche de Paris trois cent soixante cinq jours par an, et dans lequel Zola était entouré d’une centaine d’hommes invisibles derrière ses murs. Les lecteurs, et en particulière les lecteurs ayant des responsabilités politique, administrative, artistique, ne doivent pas se retrouver dans la même situation que Zola : derrière les murs de son bureau vivaient des voisins hommes et femmes, le tout formant un quartier de plusieurs appartements occupés chacun par un homme, une femme dont la particularités sur les oiseaux, les étoiles, les insectes, les planètes, les serpents,.. est de penser à l’argent. L’unilatéralité de l’entourage, dans un rayon de cinquante mètre autour de Zola au bureau, d’hommes, d’une trentaine d’hommes environ, forme un réseau de pensée mensonger; un réseau de pensée cause de l’utilisation de la poésie et de l’imprécision chez Emile Zola, et du mensonge volontaire, en particulier dans le livre Germinal.

Texte écrit par un homme dormant dans une tente du bois à côté de chez lui et se promenant trois heures le matin et trois heures le soir dans ce bois.

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Pensées : les présidents des pays du nord : n’hésitez pas à planter votre tente dans un pays du sud (Maroc, Mali, Mauritanie, Sénégal….) cet hiver : vous disposez du téléphone, des caméras… pour diriger vos citoyens de votre pays du nord et gouverner.

Notez bien que l’on envisage de remettre à la tête de leur pays les chefs d’Etat du monde entier qui auront contribué au projet politique que je défends, moi, Laurent Senninger, dans mes blogs. Ils pourront être affranchit du suffrage universel parce que la démocratie sert à transformer un pays de forêt en pays de champs et de villes, , dès qu’ils auront modifié Constitution pour perdre leur souveraineté et se soumettre au club des hommes politiques de l’Association Contre la Colonisation de l’espace. Prenez bien note.

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Extrait des Statuts de l’Association contre la Colonisation de l’espace

Article 15 : les réunions se déroulent dehors, au milieu des arbres.

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Nous sommes mardi. Il est 9 heures trente. Je n’ai toujours pas retrouvé mon dictaphone bleu. Dis-leur que je l’ai perdu autour de la tente, et que tous les textes ont été réécoutés dans la forêt – quand je fais mes discours, je réalise mes textes dans la forêt…..et je les réécoute en primo-écoutant dans la forêt avant de les donner. Ainsi (en réécoutant les textes dans le bois), à travers l’espace et le temps, j’empêche le réseau-rêve-batimencity d’y faire de mensongères poétiques, de parler de deux choses à la fois avec de la poésie dans des textes n’en parlant que d’une.

C’est une méthode qui, je l’espère, a déjà été adoptée par quelques dizaines de françaises et de français, soucieux de la vérité, toujours dans le bois, la forêt pour faire la politique, avoir les pensées pures, des pensées qui ne sont jamais mensongères. J’imagine qu’il y a une dizaine de françaises et de français d’exception, encore inconnus, de vingt, trente, quarante, cinquante, soixante ans, membres ou pas de partis politiques (PS, UMP, PC) faisant l’effort de dormir dans une tente, de penser, de songer… quand ils marchent sur leurs sentiers en toute indépendance, de s’assoir au bord de la rivière une heures ou deux en réunion tous les jours…… dont se méfient les membres locaux de leur parti politique réunis dans des salles-plafond, des salles fermées avec un toit à la place du ciel, des salles entourées de murs, murs derrières lesquels à un, deux, trois mètres, d’autres hommes se collent de façon inconsciente pour instaurer le réseau de pensée mensonger…

J’imagine quelques dizaines de françaises et de français d’exception, venus à la politique pour une bonne raison, plus ou moins rejetés et ignorés de leur parti politique dont les membres se réunissent dans des salles et qui n’ont pas avec ces dix françaises et français d’exception les mêmes idées…

Je constate que les Partis Politiques français ont un financement public, et qu’ils doivent justifier de certaines choses. Je constate que les membres de ces partis politiques, qui ont pourtant des pulls, des imperméables, des cerveaux intelligents, de bonnes jambes pour se rendre jusqu’au bois à côté de chez eux et se réunir à deux, trois, quatre, cinq six sept huit neuf dix, ne sont pas toujours honnêtes : ils se réunissent toujours dans des salles en ville entourées de murs derrières lesquelles s’approchent d’autres hommes dès qu’ils parlent d’importances, de la lutte contre la conquête spatiale…. (vous remarquerez qu’aucune réunions faite dans une salle ne s’est jamais conclue sur la nécessité de lutter contre la conquête spatiale, sans poésie).