Je passe entre trois et vingt-quatre heures par jours dans le bois. Moi, Laurent Senninger. Le célèbre Laurent Senninger, de plus en plus parfait avec le temps, impressionnant le monde entier pour mes textes aujourd’hui parfaits lus dans le monde entier.
L’année dernière, je passais quatre heures par semaine dans le bois. Vraiment. J’étais nul, menteur, manipulé, vivait au milieu des hommes dans les villes, la cité, et faisait plein d’erreur dans mes textes lus dans le monde entier qui faisaient de moi un imbécile, un idiot.
C’est en décidant de passer le plus grand nombre d’heures dans le bois chaque jour que j’ai réussi à progresser et devenir célèbre pour la perfection de mes textes.
Impossible d’écrire dans cette bibliothèque aux cent vingt hommes dans une sphère de cinquante mètre de rayon. Il y a trente hommes à mon étage, trente-cinq à l’étage au-dessus et trente-neuf à l’étage en dessous, sans parler des autres étages de ma sphère. Une sphère sous influence : mon cerveau est connecté par le rêve à ces cent vingt hommes. Cent vingt hommes obsédés par l’argent, voulant conserver leurs prérogatives, et ayant une forte influence sur moi, ma pensée, mon élan lyrique, les idées d’écriture choisies dans les textes, dans le bâtiment de la bibliothèque située face au jardin des Plantes à Paris. Le jardin des Plantes où je me trouvait tout à l’heure en compagnie d’oiseaux, d’arbres et de planètes déguisées en nuages. Parlons de ces oiseaux, ces arbres et ces planètes déguisées en nuages m’entourant dans le jardin des plantes, mais aussi des pierres sous le jardin des Plantes au nombre de cinq cent pierres dans un rayon de cinquante mètres ; des pierres dotées de cinq sens, comme nous les hommes. Des pierres dotées d’une espérance de vie de huit mille ans, plus que notre espérance de vie à nous les hommes ; des pierres dotées d’une mémoire, comme nous les hommes, mais une mémoire des évènements qui se sont passé ces huit mille dernières années. Des pierres plus intelligentes que nous les hommes : elles ne sont pas aliénées mentalement par des pensées relatives à l’argent. Nous, les hommes, sommes obsédés par des pensées relatives à l’argent. Les oiseaux n’ont pas de pensées relatives à l’argent. Les arbres n’ont pas de pensées relatives à l’argent ; les nuages n’ont pas de pensées relatives à l’argent ; les planètes n’ont pas de pensées relatives à l’argent, contrairement aux cent vingt hommes du lieu où j’écris ici, entouré de cent vingt hommes qui ont des pensées relatives à l’argent, 120 hommes et pas un oiseaux, pas un nuage, pas une pierre, pas un arbre, pas une plante, pas un brin d’herbe. Quand j’étais tout à l’heure au jardin des Plantes, j’étais entourés de pierres, d’oiseaux, d’arbres, de nuages et de planètes qui m’inspiraient la pensée autrement que dans ce lieu cloitré. Je regardais les nuages et j’avais soudain une pensée…. Oui : rien qu’en regardant les nuages, des pensées me viennent, toujours conformes à la vérité…..alors que dans cette salle, toutes les pensées qui me viennent sont mensongères. Des pensées mensongères graves, parfois grosses ; des grosses pensées venues soudains dans mon esprit quand je suis entourés de cent vingt hommes dans une sphère dont le rayon est cinquante mètre, des pensées-théories grosses, fortes, venues soudain dans mon esprit….. avant de réaliser le lendemain en allant me promener pendant trois heures dans les bois, contemplant la nature autour de moi, une nature qui m’inspire fortement….. et m’enlève les pensées mensongères et les théories mensongères venues dans mon esprit quand j’ai passé la journée précédente dans une salle au milieu d’une sphère de cent vingt homme et dormi au milieu d’une sphère de quatre-vingt hommes. Incroyable : le bois, en trois heures, m’assainie les pensées.
Depuis que j’ai compris que le bois m’assainie les pensées quand j’y reste quotidiennement entre trois heures et vingt-quatre heures, je ne fais plus d’erreur ; je ne défends plus de théories mensongères ; je ne suis plus ridicule ; Ceci est important à préciser, parce que l’année dernière, j’écrivais des mensonges et je défendais ces mensonges par la faute de rester seulement quatre heures par semaines dans le bois. Je passais presque toute les jours de la semaine dans la ville sans quitter la ville, entre mon domicile pour dormir de la ville et mon lieu d’activité de la ville, allé retour dans un transport en commun de la ville plein d’hommes autour de moi toujours du lundi jusqu’au dimanche sauf quatre heures le dimanche. J’étais pris dans un réseau de pensée inconsciente. J’étais possédé par l’inconscience collective des hommes. J’ai écrit des choses monstrueuses qui favorisaient l’avancée de la recherche spatiale et la colonisation de l’univers…. Moi, Laurent Senninger, le même que l’année dernière.
Je passe désormais trois heures par jour au moins dans le bois. C’est vraiment positif. Mes pensées sont assainies. Mais, en plus, je suis capable, le lendemain d’avoir passé trois heures dans le bois, de passer à l’action… comme si l’univers m’avait programmé la veille pour faire une action le lendemain matin.
C’était important à préciser.
Vous pouvez vérifier ce que je dis sur vous-même.
Obama, montre toi moins souvent en public : nous sommes en danger de mort depuis quelques semaines, et cela pour la première fois depuis huit ans.